Page 35 - Livre électronique du congrès national de pneumologie 2024
P. 35

fréquence de 65,6 % (n=118), suivie par la tranche   groupe  1  (G1)  :  enfants  colonisés  par  PA  et  le
              qui  ont  moins  et  35  ans  (27,2%).  La  durée  de   groupe 2 (G2) : enfants sans colonisation par PA.
              séjours est de 8,42 ± 5,01 jours. La relation entre la   Résultats
              tranche  d’âge  et  la  sévérité  de  BPCO  est
              statistiquement significative (P<0,001).            Nous avons inclus 85 patients. L’âge moyen était
                                                                  de 12,35± 5,6 ans. Les étiologies identifiées les
              Conclusion
                                                                  plus  observées  étaient  :  la  dyskinésie  ciliaire
              La fréquence hospitalière pour BPCO a diminué       primitive dans 22,4% des cas, suivi par le déficit
              en 2022 par rapport à l’année 2018. La BPCO reste   immunitaire primitif dans 12,9% des cas et par la
              une  pathologie  masculine  qui  est  due  au       mucoviscidose  dans  10,6%  des  cas.  La
              tabagisme. Elle touche de plus en plus de sujets    colonisation à pyocyanique était présente chez
              assez jeunes.                                       neuf enfants (10,5%). La colonisation par le PA est
                                                                  statistiquement  associée  à  un  recours  plus
              Mots clés : BPCO, Tlemcen, jeunes.                  fréquent à l'oxygénothérapie de longue durée
                                                                  (p=0,029)  et  à  la  ventilation  non  invasive
                                                                  (p=0,004). Le G1 avait un risque plus significatif
              P19                                                 d’exacerbations     aigues    (p=0,004)     et

                                                                  d’hospitalisation  (p=0,01).  La  moyenne  des
              LA COLONISATION À                                   hospitalisations  dans  le  G1  était  de  2,37±1,6
              PSEUDOMONAS AERUGINOSA :                            versus 1,24 ± 1,01 dans le G2. On n’a pas trouvé de
              FACTEUR D’ÉVOLUTION                                 différence significative entre le G1 et le G2 quant

              PÉJORATIVE DES DILATATIONS DES                      à l’indication d’hospitalisation dans un service
                                                                  de réanimation (p=0,162). L'analyse multivariée a
              BRONCHES DE L'ENFANT                                révélé que la colonisation par PA était un facteur

                                                                  indépendant  associé  à  une  augmentation  du
                 G. BERKAOUI 1, L. BEN HMIDA 1,S. LOUHAICHI 1,E NEMSI 1,
                 C.TURKI  1,  E.  BCHINI  1,  J.  AMMAR  1,  B.  HAMDI  1,  A.   nombre d'exacerbations (OR =1,6 ; intervalle de
                 HAMZAOUI 1                                       confiance 95% [1,08-2,6] ; p < 0,001).

                 PAVILLON  B  ,  HÔPITAL  ABDERRAHMEN  MAMI  ,  ARIANA,   Conclusion
                 UNIVERSITÉ TUNIS EL MANAR, FACULTÉ DE MÉDECINE DE TUNIS
                 LABORATOIRE DE RECHERCHE LR19SP02                La  prévalence  de  la  colonisation  par  PA  dans
                                                                  notre  série  était  faible.  Elle  était  néanmoins
              Introduction                                        associ      à   l’augmentation    du   risqu
                                                                  d’exacerbation     et    à   l’évolution    ver
              La  dilatation  des  bronches  (DDB)  est  une      l’insuffisance respiratoire chronique.
              maladie qui est caractérisée par une altération
              de la clairance muco ciliaire et donc un risque
              plus accru de surinfection bronchique par des
              différents  germes  particulièrement  par  le
              Pseudomonas aeruginosa (PA).

              Le  but  de  notre  étude  était  de  déterminer
              l’impact  de  la  colonisation  au  PA  sur  le  cours
              évolutif de la maladie.
              Méthodes

              Etude rétrospective menée au pavillon B entre
              2009 et 2024 incluant tous les enfants suivis pour
              DDB.  Deux  groupes  ont  été  individualisés  le




                                                                                                   Page 30
   30   31   32   33   34   35   36   37   38   39   40