Page 39 - Livre électronique du congrès national de pneumologie 2024
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50% ; p=9), bronchorrhée (G1 25,8% vs G2 20% ;      Introduction :
              p=0.6), hémoptysie (G1 35.5% vs G2 16.7% ; p=
              0,09).  Cependant,  l’hémoptysie  maladie  était    La  dilatation  des  bronches  (DDB)  est  une
              plus fréquente dans G1 (12,9% vs 0% ; p= 0,04).     maladie respiratoire chronique caractérisée par
              Sur  le  plan  radiologique,  les  DDB  étaient     une  atteinte  permanente  des  bronches  qui
              bilatérales chez 48,4 % des patients du G1 et 36,7   peut  entraîner  des  symptômes  respiratoires
              % du G2 (p=0,3). Elles étaient cylindriques chez    invalidants. L’exacerbation aiguë (EA), marquée
              67,7 % des patients du G1 contre 76,7 % du G2       par l’aggravation des symptômes respiratoires
              (p=0,4), variqueuses chez 9,7 % du G1 contre 20     et  des  infections  pulmonaires,  constitue  un
              % du G2 (p=0,2), et kystiques chez 22,6 % des       tournant évolutif de la maladie.
              patients du G1 contre 16,7 % du G2 (p=0,5). Les     L'objectif  de  l’étude  était  d’étudier  le  profil
              impactions  mucoïdes  étaient  plus  fréquentes     bactériologique et  la  rentabilité  de  l’enquête
              dans G1 (29 % vs 3,3 % ; p=0,012). Les étiologies   microbiologique au cours de l’EA des DDB.
              et la colonisation par Pseudomonas aeruginosa
              étaient comparables entre les deux groupes.         Méthodes :
              Les DDB étaient sévères selon le score FACED        Une  étude  rétrospective  incluant  118  patients
              chez  10  patients  (33,3%)  du  G2,  contre  aucun   admis pour EA de DDB, réalisée au service de
              patient  du  G1  (p=0,001).  L'évolution  vers      pneumologie  de  l'hôpital  Charles  Nicolle  de
              insuffisance respiratoire chronique (G1 3,2 % vs     Tunis sur une période de 15 ans allant de 2009 à
              G2  23,3  %  ;  p=0,02),  le  recours  à            2024.
              l'oxygénothérapie de longue durée (G1 3,2 %
              vs  G2  20  %  ;  (p=0,04)  et  à  la  ventilation  non   Résultats :
              invasive  (G1  0%  vs  G2  13,3%  ;  p=0,035)  étaient   L'âge moyen des patients admis pour EA était
              plus  fréquentes  dans  G2.  Un  décès  a  été      de    57.5+/-17   an    avec    un     légèr
              déploré dans G1 (3.2%) et quatre dans G2 (13.3%)    prédominance masculine (54.2% vs 45.8%). Au
              (p=0,1).                                            cours des 2 dernières années, 79 patients (67%)

               Conclusion                                         ont  été  hospitalisés  pour  EA  classée  sévère,
                                                                  avec un nombre moyen par patient de 3 EA/an.
              Les  patients  âgés  atteints  de  DDB  présentent   Ces  EA  étaient  principalement  d'origine
              davantage de comorbidités cardiovasculaires,        infectieu        avec        un       examen
              des lésions radiologiques plus sévères et une       cytobactériologique  des  crachats  (ECBC)
              évolution clinique plus défavorable par rapport     positif dans 42.6% des cas. Les germes les plus
              aux  plus  jeunes,  avec  un  besoin  accru         fréquemment  isolés  étaient  l’Haemophilus
              d'assistance respiratoire.                          Influenzae  (HI)  (44.2%)  et  le  Pseudomonas

                                                                  Aeruginosa    (PA)   (25%),    suivi   par    l
                                                                  Pneumocoque, le Staphylococcus Aureus (SA)
              P24                                                 et  la  Klebsiella  pneumoniae  (KP)  dans  6%
                                                                  chacun.  Les  hémocultures  n’étaient  positives
              EXACERBATIONS AIGUËS DES                            que dans 9% des cas.

              DILATATIONS DES BRONCHES :                          L’étude de la fréquence des EA en fonction des
              PROFIL BACTÉRIOLOGIQUE ET                           germes isolés à l’ECBC, a montré une fréquence
              RENTABILITÉ DE L‘ENQUÊTE                            plus élevée pour le PA (AUC=0.63) avec un délai

              MICROBIOLOGIQUE.                                    de  consultation  pour  aggravation  des
                                                                  symptômes plus court (p=0.024).
                 H.  ZAIBI,  S.TRIMECH,  H.OUERTANI,  E.BEN  JEMAI,   Le recours à la ventilation non invasive au cours
                 A.RAHMOUNI, J.BEN AMAR
                                                                  des EA était plus marqué en cas d’isolement du
                 SERVICE DE PNEUMOLOGIE, HOPITAL CHARLES NICOLLE,TUNIS   (KP) (p=0.026).



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