Page 90 - Livre électronique du congrès national de pneumologie 2024
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l’épanchement.  L'objectif de cette étude était     pleurési      purulent     présentent     des
              d’identifier un profil de patient nécessitant un    comorbidités  plus  graves  sans  impact
              traitement chirurgical pour pleurésie purulente.    significatifs sur l’évolution intra hospitalière. Cela
                                                                  souligne    l'importance    d'une    évaluation
              Méthodes :
                                                                  approfondie  des  patients  et  d'une  approche
              Étude  rétrospective  portant  sur  45  patients    personnalisée  dans  la  prise  en  charge  de  la
              hospitalisés  au  service  de  pneumologie  de      pleurésie purulente, visant à optimiser les soins
              l’hôpital Charles Nicolle de Tunis pour prise en    et les résultats.
              charge  d’une  pleurésie  purulente  durant  la
              période entre 2015 et 2024. Les patients étaient
              repartis en deux groupes : G1 avec recours à la     P86
              chirurgie thoracique (n=8) et G2 sans recours à la
              chirurgie (n=36).                                   FACTEURS PRÉDICTIFS DE RÉCIDIVE
              Résultats :                                         DE PNEUMOTHORAX SPONTANÉ

              Il s’agissait de 40 hommes et de 5 femmes avec         S. REJEB*1, I. MEJRI*1,  H. MESSAOUDI*2,  S. SKHIRI*1,  S.
              un  âge  moyen  à  50  ans±15,25.  Les  principales    MHAMDI*1, C.  AICHAOUIA*1, Z. MOETAMRI*1
              comorbidités  étaient  le  diabète  (39%),             1 SERVICE DE PNEUMOLOGIE, HÔPITAL MILITAIRE DE TUNIS
              l’hypertension  artérielle  (8,7%),  l’insuffisance     2 SERVICE DE CHIRURGIE THORACIQUE, HÔPITAL MILITAIRE DE
              coronaire (4,3%) et la BPCO (2,2%). Le tabagisme       TUNIS
              était présent chez 76% des patients, 17,4% des
              patients  étaient  des  toxicomanes, 13%  étaient   Introduction
              des  alcooliques  et  8,7%  présentaient  une
              immunodépression.                                   Le  pneumothorax  spontané  est  une  affection
                                                                  fréquente  souvent  bénigne  et  qui  touche  le
              Les  deux  groupes  étaient  comparables            plus souvent le sujet jeune. Son principal risque
              concernant  l’âge  et  le  sexe.  En  revanche,  la   évolutif est la récidive.
              BPCO (p=0,032), la toxicomanie (p=<0,001) et les
              rapports sexuels non protégés (p=0,010) étaient     Objectif :
              plus présents dans le G1. De même, le délai de      Déterminer  les  facteurs  prédictifs  de  récidive
              consultation était plus long chez les patients de   du pneumothorax spontané chez les militaires.
              G1 (p=0,015).
                                                                  Méthodes
              La  présentation  clinique  de  la  maladie  ne
              différait  pas  entre  les  deux  groupes,  mais  les   Étud   rétrospectiv      descriptive     et
              patients  de  G1  avaient  plus  d’atteinte         comparativ      men       au    service    d
              parenchymateu       radiologiqu     associée        pneumologie  de  l’hôpital  militaire  de  Tunis
              (p=0,013) avec un épanchement plus abondant         incluant   l    patient    hospitali     pour
              (p=0,047). L’échec de drainage thoracique était     pneumothorax spontanés entre 2018 et 2024 et
              présent chez tous les patients du G1 (p=0,022)      répartis en 2 groupes, G1 : pneumothorax non
              avec  une  durée  de  drainage  plus  longue        récidivant  (n  =  33)  et  G2  :  pneumothorax
              (p=0,04).  Cependant,  il  n’y  avait  pas  de      récidivant (n = 22).
              différence  significative  entre  les  2  groupes    Résultats
              concernant  l’évolution  intra-hospitalière  et  les
              complications.                                      L’âge  moyen  des  patients  présentant  un
                                                                  pneumothorax  récidivant  était  de  33  ans.  Le
              Conclusion :                                        tabagisme  était  noté  dans  les  2  groupes
              Cette  étude  suggère  que  les  patients           respectivement  76  %  (G1)  et  82  %  (G2)  sans
              nécessitant  un  traitement  chirurgical  de  la    différence  statistiquement  significative.  Une



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