Page 22 - Livre électronique du congrès national de pneumologie 2024
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(75,49%),  une  conjonctivite  allergique  (54,9%),   L’exacerbation  d’asthme  reste  fréquente.
              une sinusite(9,8%)et reflux gastro-œsophagien       L’observance  du  traitement,  la  maîtrise  des
              (18%).  L’IMC  moyen  de  25,46  kg/m2.  Un         techniqu      d’utilisation   d     dispositif
              antécédent    d’hospitalisation   pour    une       d’inhalations, l’éducation du patient et de son
              exacerbation    d’asthm      durant   l'ann         entourage  sont  les  seuls  garant  pour  avoir  un
              précédente était dans 23,52 %des cas.               bon contrôle et pour éviter les hospitalisations.

              La durée moyenne d’hospitalisation était de 9
              jours.
                                                                  P04
              La  présentation  clinique  était  principalement
              une dyspnée de repos(72%).  Une tachypnée           EVALUATION DE L’IMPACT DU
              (77.5%), les râles sibilants diffus. Une désaturation   RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE
              moyenne  à  l’air  ambiant  (71.4%).Le  DEP  moyen
              était  de  224,31  L/min.  La  gazométrie  avait    SUR LE NOMBRE
              objectivé une hypoxémie (63.3%) des patients,       D’EXACERBATIONS D’ASTHME
              une  hypocapnie  (65.5%),  une  acidose             DANS UN SERVICE DE
              respiratoire dans 2 cas.L’exacerbation d’asthme
              était  qualifiée  de  modérée  chez  55.4%  des     PNEUMOLOGIE
              patients et sévère chez 41,6 % des cas.                L. BEN HMIDA 1, G. BARKAOUI 1, S. LOUHAICHI 1 , E. NEMSI 1 ,

              Un facteur déclenchant de l’exacerbation était         C. TURKI 1, R. BOUJDARIA 2, J. AMMAR 1, B. HAMDI 1, A.
                                                                     HAMZAOUI 1
              identifié dans 82,4 %, dont le plus fréquent est la
              mauvaise observance thérapeutique (49.01 %),           1  SERVICE  DE  PNEUMOLOGIE  B,  HÔPITAL  ABDERRAHMANE
                                                                     MAMI, ARIANA, TUNISIE
              suivie  d’une  infection  virale  dans  (48,03  %).Le
              traitement  de  fond  était  conforme  aux             2 SERVICE DES URGENCES, HÔPITAL ABDERRAHMANE MAMI,
                                                                     ARIANA, TUNISIE
              recommandations GINA chez tous les patients.
              L’éducation thérapeutique était instaurée chez      Introduction :
              tous nos patients.
                                                                  L'impact du changement climatique sur la santé
              L’évolution était favorable (99%), Un seul patient   respiratoire  constitue  de  plus  en  plus  une
              était  transféré  au  service  de  réanimation      préoccupation     majeure.    En   effet,    le
              médicale  pour  aggravation  de  son  état  avec    réchauffement climatique entrave la qualité de
              une évolution vers un asthme aigu grave.            l’air  et  risque  ainsi  d’exacerber  les  maladies

              Aucun décès n’a été constaté. Au cours du suivi     respiratoires chroniques.
              (92,15%)  étaient  revus  pour  un  contrôle  à  la   L’objectif  de  ce  travail  était  de  déterminer
              consultation  externe  de  pneumologie  après       l’impact  du  réchauffement  climatique  sur  la
              leurs sorties, 8 patients étaient perdus de vue.    fréquence  d’exacerbations  aiguës  d’asthme

              l’analyse  multivariée  permet  de  retenir  la     (EAA).
              sévérité de la maladie asthmatique, la mauvaise     Méthodes :
              observance des corticoïdes inhalées, l’asthme
              allergique  et  la  mauvaise  observance  du        Une  étude  rétrospective  a  été  menée  au
              traitement  de  fond  de  l’asthme  dans  son       service  de  pneumologie  B  recensant  le
              ensemble  comme  des  facteurs  prédictif           nombre  d’EAA  hospitalisées  en  2019,  2022  et
              d’hospitalisations pour exacerbation d’asthme       2023. Les années 2020 et 2021 n’ont pas été inclus
              avec  respectivement  (  p=0,005  ;  p=0,006  ;     vu  que  le  service  était  dédié  à  la  prise  en
              p<0,001, p=0,003 et p<0,001).                       charge  des  pneumonies  COVID  au  cours  de
                                                                  cette période. Les données climatiques ont été
              Conclusion :                                        obtenues  à  partir  des  rapports  climatiques  à




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