Page 56 - Livre électronique du congrès national de pneumologie 2024

polymyosite (n=1). Une fibrose post Covid 19 a L’objectif de notre étude était de déterminer
été retenue chez sept patients. Une
fibroélastose pleuro-parenchymateuse a été
retrouvée chez un patient. Un syndrome
emphysème des sommets fibrose des bases a
été noté chez un patient. Tous les diagnostics
de nos patients étaient validés en discussion
pluridisciplinaire spécialisée.
Conclusion :
Les étiologies des PID chroniques sont
multiples dominées par les PID idiopathiques, la
sarcoïdose, les connectivites et l’infection à
Covid 19. Une démarche diagnostique
multidisciplinaire basée sur la présentation
radio-clinique est nécessaire pour orienter le
diagnostic étiologique.
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INTÉRÊT DE LA BIOPSIE DES
GLANDES SALIVAIRES
ACCESSOIRES POUR LE
DIAGNOSTIC DU SYNDROME DE
SJÖGREN DÉCOUVERT DANS LE
CADRE DU BILAN ÉTIOLOGIQUE
D’UNE PID
H. SNÈNE, N.HAMDAWI , Y.ALOULOU, Z.ASMA,
A.HARZALLI, D.BELKHIR, H.BLIBECH, S.BELHAJ, J.DAGHFOUS
, N.MEHIRI , B.LOUZIR
UNIVERSITÉ DE TUNIS EL MANAR, FACULTÉ DE MÉDECINE DE
TUNIS, CHU MONGI SLIM, SERVICE DE PNEUMOLOGIE
ALLERGOLOGIE, 2070 SIDI DAOUD, LA MARSA, TUNISIE
Introduction :
Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID)
peuvent apparaitre au décours des maladies
systémiques ou être l’occasion de leur
découverte. Le syndrome de Sjögren (SS) en
fait partie et son diagnostic donc les cas où il
n’est pas connu repose sur des critères bien
codifiés.
l’intérêt de la biopsie des glandes salivaires
accessoires (BGSA) pour le diagnostic du SS
découvert dans le cadre du bilan étiologique
d’une PID.
Méthodes :
Etude rétrospective portant sur les dossiers de
patients suivis au service de pneumologie de
l’hôpital Mongi Slim La Marsa, entre Janvier 2016
et Août 2024, pour PID secondaire à un SS,
diagnostiquée sur une TDM thoracique de
haute résolution. Le SS a été retenu sur les
critères diagnostiques de l’ACR/EULAR 2016.
Résultats :
Sur un total de 347 dossiers de PID, 28 patients
avaient un SS associé à une PID (soit 8% de tous
les cas). L’âge moyen de ces patients était de 63
ans, avec un genre-ratio H/F =1,2. Le SS était déjà
connu chez 11 patients et a été diagnostiqué lors
du bilan étiologique de la PID dans 17 cas. Les
signes fonctionnels respiratoires les plus
rapportés étaient la toux (n=20), la dyspnée
(n=26), le syndrome sec subjectif (n=15), des
paresthési d membr (n=1).
L’hippocratisme digital a été trouvé chez 4
patients. Les patterns radiologiques décrits au
scanner thoracique étaient : PINS (n=22), UIP
indéterminée (n=1), UIP probable (n=1), ILA (n=2)
et PID inclassable (n=2). Un EMG a été fait chez la
patiente ayant des paresthésies et a montré une
neuropathie périphérique.
Pour les patients non connus ayant un SS (n=17),
au bilan immunologique, les AC anti SSA étaient
positifs dans 4 cas. Le flux salivaire a été réalisé
chez 4 patients, diminué chez tous. L’examen
ophtalmologique a été réalisé chez 13 patients
objectivant un syndrome sec modérée chez 8
patients et sévère chez 4 patients : Break up test
fait dans 8 cas et test de Shirmer dans 4 cas, tous
pathologiques. La BGSA a été faite chez 15
patients dont les résultats selon la classification
de Chisholm étaient : sialadénite lymphocytaire
grade 1 (n=2), grade 3 (n=9), grade 4 (n=3). Le
score moyen obtenu pour le diagnostic du SS
était de 4,88 avec 6 patients ayant un score ≥5.
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