Page 55 - Livre électronique du congrès national de pneumologie 2024
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Parmi les patients inclus, 90% ont été présenté
en RCP. Cinq patients ont été perdus de vue Introduction :
avant de compléter les explorations.
Les pneumopathies infiltrantes diffuses (PID)
Vingt-trois pourcent des patients ont été chroniqu représentent un group
présentés au moins deux fois en RCP. Le délai hétérogène de pathologies. Bien que le
moyen pour la présentation des dossiers en diagnostic de ces PID soit généralement facile
RCP était de 2 mois à établir, l’identification de leurs étiologies reste
compliqu et requiert un approche
Les différents patterns radiologiques méthodique.
scanographiques étaient la pneumopathie
interstitielle commune dans 40% des cas, la L’objectif de notre étude était de préciser la
pneumopathie interstitielle non spécifique démarche du diagnostic étiologique au cours
dans 10.6%. La pneumopathie des PID chroniques et de décrire leur profil
d’hypersensibilité, la pneumonie organisée et étiologique.
la sarcoïdose ont été évoquées dans 2 cas
chacune. Méthodes :
Après discussion en RCP , 84 % des patients ont Etude rétrospective incluant 47 patients suivis
eu un diagnostic final. Les différents diagnostics en pneumologie pour PID chroniques
retenu étaient :la fibro pulmonaire confirmées par Tomodensitométrie thoracique
idiopathique dans 40.1% , la sarcoïdose dans de haute résolution (TDM-HR) durant la période
12.8 % , PID liées aux connectivites 8.5% , la PHS allant de Janvier 2018 à Aout 2024.
dans 6.5 %. Un traitement a été instauré dans Résultats :
68% des cas, à base de traitement antifibrosant
dans 27% des cas, de corticoïdes systémiques L’âge moyen était de 65 ans [27 ans – 81 ans]. Une
dans 21 .3% et d’immunosuppresseurs dans prédominance masculine était notée (sexe
8.5%. ration H/F=1.5). Les principaux signes révélateurs
étaient la toux (n=44), la dyspnée d’effort (n= 35),
Conclusion : la douleur thoracique (n=12) et l’hémoptysie
(n=3). Des signes extra thoraciques étaient
La réunion de concertation disciplinaires
présente l’outil le plus efficace non seulement notés chez 27 patients. Les principales
pour valider le diagnostic d’une PID mais pour investigations réalisées à visée étiologique
initier le traitement et assurer la surveillance. étaient la TDM-HR (n=47), la fibroscopie
bronchique avec lavage broncho- alvéolaire et
biopsi bronchiqu (n=18), l bilan
immunologique (n=34) et la biopsie labiale
P43 (n=4). Une biopsie pulmonaire chirurgicale était
PNEUMOPATHIES INFILTRANTES pratiquée chez quatre patients.
DIFFUSES CHRONIQUES : PROFIL Les principales étiologies retrouvées étaient
ÉTIOLOGIQUE CHEZ UNE les PID idiopathiques (n=20), les connectivites
(n=6), la sarcoïdose (n=7), la pneumoconiose
POPULATION NORD-AFRICAINE (n=2) et la pneumopathie d’hypersensibilité
(n=3). Les PID idiopathiques retrouvées chez les
A. SAIDANI1, N. JLAIEL1, O. BEN MOUSSA1, N. MAAROUFI2, patient étaient la fibrose pulmonaire
S. AOUADI1
idiopathique (n=14) et la pneumopathie
1 SERVICE DE PNEUMOLOGIE, HÔPITAL RÉGIONAL DE interstitiell non spécifiqu (n=6). L
JENDOUBA, TUNISIE
connectivites retrouvées étaient la polyarthrite
2 SERVICE DES URGENCES, HÔPITAL RÉGIONAL DE JENDOUBA, rhumatoïde (n=3), la sclérodermie (n=2) et la
TUNISIE
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