Page 60 - Livre électronique du congrès national de pneumologie 2024

respiratoire sur la tolérance à l’effort sous l à 2,52 l (p=0,179). La distance moyenne
maximal à travers le test de marche de six
minutes (TM6) chez les patients suivis pour PID.
Méthodes :
Etude prospective ayant porté sur neuf patients
atteints de PID, suivis au service de
pneumologie du CHU Mongi slim la Marsa,
étalée du 1er février au 30 avril 2024.
Une évaluation fonctionnelle respiratoire
comportant une spirométrie et un TM6 a été
réalisée au début de l’étude. Un protocole de
réadaptation respiratoire a été par la suite
proposé, débuté par une évaluation
nutritionnelle puis comportant : prise de
conscience de la respiration, réentrainement à
l’effort, renforcement musculaire,
proprioception, étirement musculaire et
éducation thérapeutique. Ce protocole s’est
étalé sur six semaines suivi d’une évaluation
fonctionnelle respiratoire finale à huit semaines
de l’évaluation initiale. Cette évaluation a été
réalisée selon les recommandations de
l’ATS/ERS.
Résultats :
Un total de 12 patients a été colligé mais seuls 9
patients (âge moyen= 62 ans ; genre-ratio H/F=
2) ont poursuivi le protocole de réadaptation
respiratoire jusqu’à la fin. Quatre patients étaient
d tabagiqu sevr avec un
consommation moyenne de 19,05 PA. L’indice
de masse corporelle moyen était de 27,40
kg/m2. Les comorbidités les plus fréquentes
étaient le diabète (n=3) et la dyslipidémie (n=2).
Les étiologies des PID étaient : fibrose
pulmonaire idiopathique (n=5), PID dans le
cadre d’une sclérodermie (n=1), PID dans le
cadre d’une polyarthrite rhumatoïde (n=1),
sarcoïdo (n=1) et pneumopathie
d’hypersensibilité (n=1).
Les patients suivis pour FPI étaient sous
traitement antifibrosant (Nintedanib) et les
autres étaient sous corticothérapie systémique
et immunosuppresseur. A la spirométrie, le
VEMS moyen est passé de 2,05 l à 2,17 l après le
protocole (p=0,263) et la CVF moyenne de 2,37
parcourue au TM6 a significativement
augmenté après le protocole (333 m soit 50%
de la distance de marche théorique à Jo vs 448,1
m soit 64% de la distance de marche théorique
à J60 ; p=0,001). Par ailleurs, à J60, les patients
étaient tous capables de terminer les 6 minutes
du test sans arrêt (vs 3 patients qui avaient arrêté
définitivement l’épreuve à trois minutes avant le
protocole).
Conclusion :
La réadaptation respiratoire est un pilier de la
prise en charge des patients suivis pour PID,
permettant une amélioration des performances
respiratoires et ainsi celle de la qualité de vie.
P49
PARTICULARITÉS DES
PNEUMOPATHIES INTERSTITIELLES
DIFFUSES CHRONIQUES CHEZ LA
FEMME
ASMA KNAZ, A. HAMDI, O. AGGOUNI, B. BENBDIRA,
I.LIMEM, A.OMRANE, S.AISSA, I.GARGOURI,
A.ABDELGHANI
SERVICE DE PNEUMOLOGIE.CHU FARHAT HACHED .SOUSSE
Introduction :
Les pneumopathies infiltrantes diffuses
constituent un groupe d’affections
hétérogènes, de causes variées qui diffèrent
en fonction du sexe. Méthodes : Il s’agit d’une
étude rétrospective portant sur les patients de
sexe féminin suivis pour PID sur une période
allant de 2021 au 2023.Le but de notre travail est
de déterminer le profil clinique, étiologique et
évolutif des PID chez la femme.
Résultats : Notre population comporte 49
femmes (parmi 92 patients soit 53% de la
population) dont l’âge moyen est 59,8 ans. Deux
patientes seulement étaient tabagiques. Les
comorbidités étaient présentes dans 51 % des
cas prédominés par HTA et le diabète .Le délai
Page 55